La planification de demain
Le rôle de la planification de demain

La planification de demain
Le rôle de la planification de demain
François HAMET | 03 Septembre 2020 - 22h14
La cohésion territoriale n'a de sens que si le Territoire pris en compte, dans l'ensemble de ses limites administratives, est porteur d'un projet global d'intégration des populations actuelles, dans toutes leurs composantes, et s'ouvre aussi à celles qui viennent s'installer. L'attractivité territoriale, c'est une ouverture, et le SCoT ne peut se borner à de l'"entre-soi". Un projet "stratégique" doit s'appuyer à la fois sur une bonne évaluations des tendances, une identification des acteurs, une forte identification des défis et enjeux. Le SCoT ne peut être un catalogue de voeux pieux, renvoyant systématiquement aux PLUi pour la mise en oeuvre, ni s'appuyer uniquement sur la construction, sans réfléchir sur l'existant, les mutations en cours ou souhaitables. Et il doit résolument s'inscrire dans un projet de dynamiques territoriales complexes associant coeur de ville, ville centre, périphéries, commerce, activités, loisirs...
AlainNZ | 25 Avril 2020 - 02h55
Le developpement du teletravail permet a de plus en plus d'actif d'etre localises loin de leur emploi. 40% des francais ne possedent pas leur logement souvent faute de moyens. On peut multiplier le nombre de candidats a l'accession si on permet aux candidats de se concentrer sur le remboursement d'un pret pour la construction pendant qu'ils louent le terrain et ensuite seulement quand la construction est payee acheter le terrain. Les collectivites locales peuvent utiliser cet outil pour attirer des habitants et/ou decongestionner des zones denses d'habitat aide.
Fgj | 15 Mars 2020 - 14h38
Bonjour
Sans trop développer ici, je constate que la planification dans le champ sanitaire (hôpitaux, centres de santé) existe sous l'égide des ARS mais ne comporte aucune forme d'articulation avec la planification urbaine ni le développement territorial.
Il y aurait un véritable intérêt à prévoir cette articulation car l'hôpital joue un rôle de "locomotive" économique et dans le même temps, il obéit à des enjeux d'accessibilité (donc de maillage territorial).
Idem pour les centres de santé et les ehpad, à leur échelle. Le lien avec la revitalisation des centres bourgs est également très fort. Et le dialogue public est très lacunaire voire conflictuel, alors que les scot et sraddet ont des apprentissages à fournir sur ce point.
Je connais bien la planification sanitaire et je vois comment assurer cette articulation je vous propose volontiers de développer si cela vous intéresse.
Dominique Musslin | 21 Février 2020 - 11h07
Les études de l'INSEE en Bretagne démontre qu'un territoire rural fonctionne avec plus de "vertu" qu'un territoire urbain ou d'un secteur périurbain.
Cinq fois moins de consommation agricoles et plus de 80% des habitants qui résident à moins d'une demi-heure de leur lieu de travail. Et à moins d'un quart d'heure de 12 équipements clés.
Il me semble, en tant qu'ancien urbaniste qui a réalisé plusieurs SCoT qu'il est nécessaire pour les sCoT ruraux de ne plus focaliser sur les questions quantitatives mais plutôt sur les questions plus qualitatives, qui sont nombreuses. On peut citer la trame écologique, la qualité de l'eau et des paysages, etc;..
Didier HADDAD TOULOUSE | 19 Janvier 2020 - 10h46
La participation aux enquêtes publiques doit être plus représentative de la population concernée.
Une réflexion doit être portée sur le statut du participant.
ATIP | 30 Décembre 2019 - 16h45
Dans le cadre de la démarche nationale « planifions nos territoires ensemble », l’Agence Territoriale d’Ingénierie Publique (ATIP) a souhaité apporter deux contributions. La première déposée en pièce jointe est une contribution des élus de l’ATIP rédigée sous la forme de « paroles d’élus ».
Une seconde contribution, cette fois-ci technique, a également été publiée dans la rubrique simplification des procédures : « Comment ajouter de la souplesse dans l’élaboration ou la révision d’un document d’urbanisme ? ».
DEMAIN | 23 Novembre 2019 - 19h29
Un document de planification d'urbanisme devrait couvrir le territoire de vie, c'est-à-dire le territoire réel défini par l'Insee. Or la grande difficulté, le périmètre des intercommunalités cause problème dans la mesure où il ne tient pas compte du territoire de vie.
Si nous voulons être cohérent, il faudrait revoir le périmètre des intercommunalités.
Avant d'adopter ce périmètre, il faudrait faire une étude en amont avec consultation des différents services publics et des corps intermédiaires et procéder à une enquête publique.
Il n'est pas logique de vouloir caler un document d'urbanisme sur une intercommunalité dont le périmètre est incohérent.
DEMAIN | 23 Novembre 2019 - 19h21
Actuellement, concernant l'élaboration des plans locaux d'urbanisme, les services de l'ÉTAT interviennent :
- au niveau de l'assistance du maître d'ouvrage à l'élaboration du document
- au niveau du contrôle de légalité sur l'arrêt de projet
A ce sujet, il y a une insuffisance totale de moyens des services de l'Etat. On se retrouve avec des arrêts de projet dont l'élaboration ne respecte pas entièrement le code de l'urbanisme.
Les lois de décentralisation ont confié au maire/président de l'intercommunalité la compétence "élaboration du document d'urbanisme". En réalité, c'est utopique dans la mesure où le document d'urbanisme est soumis à la hiérarchie des normes.
Ce que je propose pour l'élaboration d'un document d'urbanisme, la nomination d'un chef de projet fonctionnaire de l'Etat (ingénieur architecte urbaniste) pour mener les études. Ce chef de projet serait le mieux à même pour faire travailler tous les interlocuteurs prévus par le code de l'urbanisme.
DDT42 | 25 Septembre 2019 - 17h06
le document joint détaille la contributions qui concerne plusieurs ateliers
Maria | 14 Août 2019 - 11h52
La planification relève d'une stratégie d'aménagement du territoire selon laquelle l'Etat doit penser le développement et l'organisation des activités économiques, des transports et des services publics structurants à l'échelle nationale, dans un souci de rééquilibrage des territoires urbains et ruraux, ceci en concertation avec les Régions.Ainsi les SRADDET à l'échelle des régions doivent avoir pour objet de décliner ces politiques dont les PLUI devront tenir compte. Soit un emboitement d'échelle: nation (Plans), région (SRADDET), territoire (PLUI) et fin des SCOT qui deviennent inutiles.Le développement durable passe par la relocalisation des emplois en France dont il faut organiser le déploiement en dehors des métropoles: le processus de concentration a favorisé la compétition des territoires au détriment de processus de coopération entre l'urbain et le rural.Il est urgent de redonner du poids aux villes moyennes capables de réenchanter les campagnes.